Tous les mois de novembre, le Salon Epoqu’Auto agrandit sa surface d’exposition et les passionnés accourent toujours plus nombreux, ils étaient 109 000 à parcourir les allées du salon cette année ! L’édition 2024 du Salon a rendu hommage à Matra, MG, Bertone, Hotchkiss et les motos BMW. Bien évidemment Rétro+ y était pour rencontrer les collectionneurs.
Est-ce parce qu’il est lui-même constitué de passionnés que le Club des 3A, organisateur d’Epoqu’Auto, parvient si bien à réunir les collectionneurs à Lyon chaque année ? Quoiqu’il en soit, il peut être fier de l’édition 2024 qui se tenait à Eurexpo Lyon du 8 au 10 novembre. Avec encore 8 000 m2 de plus par rapport à 2023, elle s’étendait sur 88 000 m2 et investissait un nouveau hall du palais des expositions. Une surface telle qu’une journée ne suffisait plus à découvrir tous les trésors exposés à travers les stands de clubs, de professionnels et les plateaux d’exposition.
Rétro+ était évidemment présent à cet événement, cœur battant de l’automobile ancienne en France : l’occasion d’échanger avec nos clients venus nombreux sur notre espace, idéalement placé dans la galerie 6, près de l’une des expositions majeures du Salon.
Des expositions très complètes
Véritables points de repères pour les visiteurs, de nombreuses expositions, aussi monumentales que variées ont une nouvelle fois marqué cette édition. Celle qui couvrait la plus longue période historique était consacrée à la marque MG, très appréciée des collectionneurs français qui continuent à plébisciter les roadsters MGA et MGB. Le plateau remontait cependant bien plus loin dans l’histoire de ce constructeur qui fête son centenaire cette année. On pouvait ainsi admirer une Magnette K3 de 1933, modèle emblématique de son engagement sportif, qui s’est illustrée à de très nombreuses reprises dans tous types d’épreuves : rallye, course de côte… Bien entendu, les modèles de série les plus significatifs étaient représentés comme la TA de 1936, celui qui a pour ainsi dire inventé le concept de roadster britannique avec sa ligne sportive si emblématique.
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Les marques françaises n’étaient pas en reste avec deux importants plateaux. Le premier était consacré à l’histoire de Matra à travers ses modèles de série mais aussi de course. De la 530 au Rancho en passant par les Espace et Avantime de la période Renault, on pouvait se remémorer toute la diversité de ce constructeur à part, toujours en recherche d’innovation. Les amateurs de raretés ont pu admirer deux prototypes jamais aboutis mais tellement prometteurs en leur temps : le M25 de 1989 et le P72 de 2001. Enfin, les victoires en course étaient naturellement représentées par une 670 ex Henri Pescarolo et Jean-Pierre Jarier, de la même famille que celle qui fut couronné aux 24 Heures du Mans en 1972, 1973 et 1974.
L’autre marque nationale mise à l’honneur était Hotchkiss, qui s’est fait connaître par ses berlines bourgeoises et ses succès en compétition, notamment au rallye Monte Carlo à six reprises. Étaient rassemblés les premiers modèles d’avant la première guerre mondiale jusqu’aux audacieuses Grégoire qui mirent à mal ses finances avant qu’elle renonce à la production d’automobiles en 1954.
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Bertone et BMW célébrés
L’exception était la règle à Epoqu’auto qui accueillait la plus grande partie de la collection Bertone, aujourd’hui propriété de l’ASI, Fédération italienne de véhicules ancien. En tout, 24 concept-cars des années 60 aux années 2000 donnaient à voir l’extrême créativité de ce carrossier à l’origine de bien des chefs d’œuvre de l’histoire de l’automobile, à commencer par la Lamborghini Miura et la Lancia Stratos. Elles étaient bien présentes aux côtés des concepts Citroën GS Camargue de 1972, NSU Trapèze de 1971, ou encore le Buggy Shake de 1970, pour ne citer qu’eux. Les motards n’étaient pas en reste puisqu’ils avaient droit à leur propre espace, où on pouvait découvrir un impressionnant rassemblement de motos BMW, qui occupent une place importante dans le folklore français puisqu’elles équipent la Gendarmerie depuis le début des années 50. L’histoire des deux roues de la marque a commencé bien avant puisque leur production remonte à 1923, avant même que BMW ne produise des automobiles.
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Les amateurs de youngtimers et de japonaises comblés
Epoqu’Auto s’intéresse à toutes les chapelles de la collection y compris aux plus jeunes, qui ont été comblés par l’exceptionnel rassemblement de modèles japonais, qui comptait des exemplaires non importés en France à leur époque : Toyota Century, Honda Beat, Nissan Skyline mais aussi l’incroyable Autozam à portes papillon ou la Tommykaira ZZ qui rappelait bien des souvenirs aux joueurs du jeu Gran Turismo. Un vrai voyage exotique très apprécié des amateurs. Ceux qui étaient plus attirés par les États-Unis ont pu célébrer une dernière fois les 60 ans de la Ford Mustang grâce à un bel alignement orchestré sur la place principale du Salon. Dans un tout autre genre, la Fondation Berliet, qui jouait à domicile, a rendu un hommage appuyé au célèbre film d’Henri Verneuil Cent Mille Dollars au Soleil grâce à la présence des camions stars du film : le tracteur TBO piloté par Bernard Blier, le TLM 10 M2 de Belmondo et un GBC8 Gazelle similaire à celui de Ventura. Comme chaque année il y avait beaucoup à voir du côté des clubs, qui fêtaient de nombreux anniversaires : les 40 ans de MVS Venturi et ceux de la Citroën Axel ou encore les 50 ans de la CX. Bien entendu, les tentations étaient nombreuses pour les visiteurs grâce aux très nombreux marchands de miniatures, de pièces, de livres ou de véritables classiques et bien sûr les trois ventes aux enchères organisées par Osenat. Bref, Epoqu’Auto s’impose plus que jamais comme un rendez-vous national définitivement incontournable pour tous les amateurs de véhicules d’époque.
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Écrit par Rétro+ — Publié le